L’EPR : un déclin industriel français
L’annonce par EDF d’un nouveau devis à 8,5 milliards d’euros pour l’EPR de Flamanville souligne l’impasse actuelle de la filière nucléaire.
En engloutissant à pure perte l’argent de la recherche française, l’industrie nucléaire est l’une des grandes responsables du déclin industriel national, en ayant retardé la modernisation de notre appareil productif.
Comme le soulignait déjà en juillet la commission d’enquête sénatoriale sur le coût réel de l’électricité, jamais le prix de revient du kilowattheure d’origine EPR ne sera compétitif, entre deux et quatre fois plus cher que le kilowattheure d’origine éolienne.
Il faut arrêter cette gabegie en stoppant ce chantier, qui fragilise l’industrie française et qui aura un impact significatif sur l’augmentation de la facture électrique de tous les ménages français.
Cette annonce prouve l’urgence du débat en France sur une véritable transition énergétique et la baisse régulière et constante de la part du nucléaire dans notre mix électrique, tel que prévu dans l’accord entre Europe Ecologie – Les Verts et le Parti Socialiste.